Premiers pas vers la médecine chinoise

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La médecine chinoise pour les nuls ! “Pendant de nombreuses années, j’ai exercé le métier de directeur financier. Passée la cinquantaine, j’ai aspiré à autre chose que les chiffres et obtenu un diplôme de rélflexologue. Les cours dispensés par l’école dont j’avais choisi le cursus incluaient l’enseignement de la médecine chinoise. Aujourd’hui, dans ma pratique, mon cerveau ne peut plus focntionner sans elle et se contenter des simples enseignements d’anatomie, de physiologie. Grâce à elle, il associe automatiquement, comme un engrenage bien huilé, les pièces du puzzle qui permettent de voir au-delà du symptôme. Parce que l’être humain n’est pas qu’un assemblage d’organes indépendants les uns des autres, c’est un tout à la fois matière et esprit. Lorsque j’ai commencé à mettre mon nez dans un ouvrage de médecine chinoise au début de mes études, je n’ai pratiquement rien compris. Au lieu de parler d’expériences reproductibles, de chimie, on y parlait d’harmonie entre le Yin et le Yang, de circulatiion d’énergie, de retour aux équilibres perturbés. Lorsque je lisais : “la maladie est aux poumons mais la cause est aux reins”, ou bien ” Trop d’eau éteint le feu”, je me disais que décidément de grands farceurs… Et pourtant, par la suite, j’ai découvert l’évidence de ces affirmations. Saviez-vous que le ventre est le second cerveau ? Que les intestins possèdent autant de neurones que la moelle épinière ? Que notre énergie vitale, le Qi, se divise en deux grandes énergies opposées et interdépendantes (Yin et Yang) et circule dans des “méridiens” dont les trajets ont été cartographiés par des scientifiques ? Qu’en apaisant le trop plein d’énergie du foie et de la vésicule on atténue les colères ? Qu’en dynamisant le poumon, on atténue la tristesse ? Savez-vous pourquoi dans toute l’Asie et le Moyen-Orient on mange les jamabes repliées sous les cuisses ? Toutes ces connexions étranges, établies il y a des siècles par la médecine chinoise (les yeux avec le foie, les oreilles avec les reins, etc.) sont actuellement confirmées par le monde scientifique qui met en évidence de nouveaux liens physiologiques. Mon but est ici de prendre le lecteur par la main et de lui expliquer dans le langage de tous les jours des notions vastes et complexes qui font que l’acupuncture, l’auriculothérapie, la réflexologie des pieds et des mains, le shiatsu, ainsi que d’autres pratiques ancestrales peuvent vous aider, en complément de la médecine occidentale, à retrouver une bonne santé, et surtout à la garder.” Pour un cerveau occidental, se plonger dans un ouvrage consacré à la médecine traditionnelle chinoise signifie se heurter à des terminologies apparemment incompréhensibles et à la complexité des interrelations entre les organes, si l’on ne comprend pas les bases sur lesquelles elles sont construites. Catherine Hamelle explique, avec des mots simples et des exemples concrets, toute la cohérence et la logique qui constituent les fondements de la médecine traditionnelle chinoise, réconcililant ainsi la vision de l’Orient et la conception occidentale de la médecine. Un ouvrage instructif et accessible à tous, qui ravira les curieux et convaincra les sceptiques.

La médecine chinoise pour les nuls ! “Pendant de nombreuses années, j’ai exercé le métier de directeur financier. Passée la cinquantaine, j’ai aspiré à autre chose que les chiffres et obtenu un diplôme de rélflexologue. Les cours dispensés par l’école dont j’avais choisi le cursus incluaient l’enseignement de la médecine chinoise. Aujourd’hui, dans ma pratique, mon cerveau ne peut plus focntionner sans elle et se contenter des simples enseignements d’anatomie, de physiologie. Grâce à elle, il associe automatiquement, comme un engrenage bien huilé, les pièces du puzzle qui permettent de voir au-delà du symptôme. Parce que l’être humain n’est pas qu’un assemblage d’organes indépendants les uns des autres, c’est un tout à la fois matière et esprit. Lorsque j’ai commencé à mettre mon nez dans un ouvrage de médecine chinoise au début de mes études, je n’ai pratiquement rien compris. Au lieu de parler d’expériences reproductibles, de chimie, on y parlait d’harmonie entre le Yin et le Yang, de circulatiion d’énergie, de retour aux équilibres perturbés. Lorsque je lisais : “la maladie est aux poumons mais la cause est aux reins”, ou bien ” Trop d’eau éteint le feu”, je me disais que décidément de grands farceurs… Et pourtant, par la suite, j’ai découvert l’évidence de ces affirmations. Saviez-vous que le ventre est le second cerveau ? Que les intestins possèdent autant de neurones que la moelle épinière ? Que notre énergie vitale, le Qi, se divise en deux grandes énergies opposées et interdépendantes (Yin et Yang) et circule dans des “méridiens” dont les trajets ont été cartographiés par des scientifiques ? Qu’en apaisant le trop plein d’énergie du foie et de la vésicule on atténue les colères ? Qu’en dynamisant le poumon, on atténue la tristesse ? Savez-vous pourquoi dans toute l’Asie et le Moyen-Orient on mange les jamabes repliées sous les cuisses ? Toutes ces connexions étranges, établies il y a des siècles par la médecine chinoise (les yeux avec le foie, les oreilles avec les reins, etc.) sont actuellement confirmées par le monde scientifique qui met en évidence de nouveaux liens physiologiques. Mon but est ici de prendre le lecteur par la main et de lui expliquer dans le langage de tous les jours des notions vastes et complexes qui font que l’acupuncture, l’auriculothérapie, la réflexologie des pieds et des mains, le shiatsu, ainsi que d’autres pratiques ancestrales peuvent vous aider, en complément de la médecine occidentale, à retrouver une bonne santé, et surtout à la garder.” Pour un cerveau occidental, se plonger dans un ouvrage consacré à la médecine traditionnelle chinoise signifie se heurter à des terminologies apparemment incompréhensibles et à la complexité des interrelations entre les organes, si l’on ne comprend pas les bases sur lesquelles elles sont construites. Catherine Hamelle explique, avec des mots simples et des exemples concrets, toute la cohérence et la logique qui constituent les fondements de la médecine traditionnelle chinoise, réconcililant ainsi la vision de l’Orient et la conception occidentale de la médecine. Un ouvrage instructif et accessible à tous, qui ravira les curieux et convaincra les sceptiques.

Extrait Prologue La médecine chinoise est non seulement dans l’air du temps, mais ses bienfaits sont désormais reconnus, au point que le plus important CHU d’Europe – l’hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière – a ouvert en 2011 un centre intégré de médecine traditionnelle chinoise (dite «MTC») au sein duquel de nombreuses expertises sont en cours. Leur objectif est d’évaluer l’efficacité des traitements de cette médecine millénaire, et de mettre en place son enseignement pour une meilleure prise en charge globale du patient. Au CHU de Montpellier a été ouverte en 2008 une consultation de médecine chinoise, et son enseignement y est également poursuivi. L’acupuncture est utilisée dans de nombreux hôpitaux pour soulager un grand nombre de douleurs allant de la migraine au mal de dos. Elle est utilisée également en gynécologie-obstétrique pour éviter la prise de médicaments autant que faire se peut, en cancérologie pour neutraliser les effets secondaires des traitements. Loin de soulager uniquement le corps, la médecine chinoise soulage aussi l’esprit. Sous l’impulsion du professeur Bernard Debré, l’hôpital Cochin intègre aujourd’hui à part entière la pratique de la relaxation énergétique. Il témoigne d’ailleurs de l’importance d’un lâcher-prise mental dans le processus de guérison : «La relaxation du mental, c’est une technique qui permet de se sentir mieux physiquement et moralement. Les deux sont liés. Ce que je regrette, c’est effectivement que cela ne soit pas plus généralisé.» Le développement de la médecine chinoise fait partie du plan stratégique 2010-2014 du ministère de la Santé. l’AP-HP a signé récemment un partenariat avec le ministère de la Santé chinois, pour développer des échanges bilatéraux en matière de médecine chinoise, avec l’objectif clairement affiché de valider les pratiques et produits chinois dans le respect des impératifs d’efficacité et de sécurité qui régissent la médecine occidentale. Quand on parle de médecine chinoise, on pense tout de suite à l’acupuncture. Il est vrai que c’est la méthode de soins de la MTC la plus répandue en Occident. Mais il ne faut pas oublier les massages, la moxibustion (stimulation par la chaleur de bâtons d’armoise des points d’acupuncture), la diététique et la pharmacopée, moins connues dans nos pays. Récemment, la MTC s’est également introduite en ostéopathie. En effet, elle permet à l’ostéopathe de faire facilement le lien entre les dysfonctions du système musculo-squelettique et les dysfonctions viscérales ou bien émotionnelles par l’intermédiaire des méridiens d’acupuncture. De plus, dans la pratique, la MTC donne à l’ostéopathe une arme supplémentaire pour que son traitement soit plus durable dans le temps grâce aux interrelations entre les différents systèmes. Biographie de l’auteur Catherine Hamelle a été directeur financier pendant plus de vingt ans avant de se consacrer entièrement à la réflexologie, grâce à laquelle elle a vaincu son agoraphobie (Une prison sans murs. Comment j’ai vaincu mon agoraphobie, Michalon, 2011). Elle exerce aujourd’hui à Boulogne.

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