Petit Larousse des plantes médicinales

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Un guide pour apprendre à reconnaître et à cueillir ses plantes médicinales, à préparer des remèdes sans danger et à soulager ses petites affections par les plantes.300 plantes médicinales : de l’herborisation à l’herboristerie. Pour devenir un herboriste…en herbe.

Un guide pour apprendre à reconnaître et à cueillir ses plantes médicinales, à préparer des remèdes sans danger et à soulager ses petites affections par les plantes.300 plantes médicinales : de l’herborisation à l’herboristerie. Pour devenir un herboriste…en herbe.

Extrait Avant-propos LES PLANTES MÉDICINALES AUJOURD’HUI Depuis le temps des tisanes de nos grands-mères, où les plantes bienfaisantes attendaient sagement sur les étagères d’être précipitées dans l’eau bouillante pour venir soigner les petits maux de la maisonnée, bien des changements sont survenus dans les relations entre l’homme et les végétaux. Les analyses se sont multipliées et, grâce à des méthodes particulièrement performantes, de nouveaux principes actifs ont été mis en évidence. Ainsi comprend-on mieux le mode d’action de certaines plantes – mais pas de toutes encore… De nombreuses études cliniques menées de façon scientifique ont permis de fournir des résultats fiables sur les effets de plusieurs dizaines de végétaux. Certains dangers ont également été mis en évidence. Si l’on connaissait depuis longtemps déjà les plantes les plus toxiques, on s’est récemment rendu compte que d’autres faisaient preuve d’une nocivité plus subtile, leur utilisation régulière sur une période prolongée pouvant entraîner de graves troubles, parfois mortels. Par ailleurs, diverses pharmacopées exotiques ont été explorées et nous ont valu l’introduction de quelques-unes des nombreuses plantes qui les composent. Outre les classiques infusions, d’autres formes d’emploi des plantes à fins médicinales ont été développées, telles les gélules et les suspensions intégrales de plantes fraîches. D’autres approches thérapeutiques telle l’aromathérapie ont également pris une grande ampleur. Devant une telle profusion de données nouvelles, combinée au développement important du marché des plantes médicinales et à une pratique accrue de l’automédication, la législation a nécessairement dû s’adapter, en combinant assouplissement et durcissement. Les attitudes aussi ont beaucoup changé et nous sommes aujourd’hui bien loin des «simples» de nos grands-mères et de leurs tisanes bienfaisantes. Pour les pharmacologues, la plante n’est plus guère qu’un support de principes actifs. Et si l’on peut synthétiser ces derniers, tant mieux, le végétal lui-même étant souvent regardé avec suspicion… L’utilisateur, de son côté, cherche souvent à se soigner de manière autonome, et va chercher des conseils dans des livres ou sur Internet plutôt qu’auprès d’un médecin. Mais les rares accidents qui en résultent provoquent immédiatement la réaction du corps médical et des autorités, désireux de garder la mainmise sur l’utilisation thérapeutique des végétaux. La réussite commerciale de certaines plantes comme le millepertuis ou la stévia ont même entraîné des réactions brutales de la part des lobbies chimique et sucrier, craignant de perdre des parts de marché. La botanique a également connue une importante évolution. Les noms des familles ont été rationalisés : tous se terminent maintenant de façon systématique par le suffixe -acées (ainsi ne parle-t-on plus de Composées mais d’Astéracées, de Crucifères mais de Brassicacées). Les noms scientifiques de nombreux végétaux ont été modifiés par l’application du principe d’antériorité qui stipule que doit être employé le nom utilisé lors de la première description valide d’une espèce. Et suite à l’étude des séquences ADN des plantes, certaines de ces dernières ont été déplacées d’une famille à une autre.

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